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Josiah Spode (1733-1797) (English version below)

Depuis plus de deux siècles, le nom de Spode est associé à la porcelaine anglaise. Voici l’histoire de Josiah Spode. Par Lady Carlyle.

Stoke-on-Trent

Josiah naît à Stoke-on-Trent, Staffordshire, en 1733. Plus exactement dans un petit village qui sera, plus tard, fusionné avec Stoke-on-Trent. Un endroit que l’on surnomme les « Six Towns » (Burslem, Tunstall, Hanley, Soke-on-Trent, Longton, Fenley) ou « The Potteries » du fait d’une activité importante autour de la céramique depuis le moyen âge.

On y travaille dur et dans des conditions misérables, mais la main d’oeuvre y est d’une grande qualité.

Devenu orphelin à l’âge de 6 ans, Josiah Spode est un pauvre gamin qui va apprendre à travailler auprès des potiers. Son chemin croisera de grands noms de l’époque et son travail acharné, ainsi que son exigence de qualité, marqueront l’histoire de la porcelaine anglaise.

Un apprentissage parmi les grands

Le développement de la porcelaine en Angleterre commence à peine à la fin des années 40 et les faïenciers comme les porcelainiers cherchent essentiellement à perfectionner les différentes formules de pâtes.

En 1749, alors âgé de 16 ans, Josiah Spode est embauché comme apprenti chez l’un des potiers les plus fameux de son époque : Thomas Whieldon, chez qui il restera jusqu’en 1754. Pendant les années passées auprès de ce potier, Josiah aura l’occasion de travailler avec Aaron Wood (père d’Enoch Wood) et de Josiah Wedgwood, avant que ce dernier ne devienne l’associé de Whieldon.

En 1767, Josiah réussit a louer une petite poterie, dont il finalise l’achat en 1776, créant la manufacture Spode telle qu’elle fonctionnera jusqu’en 2008.

La porcelaine bleue et blanche

La porcelaine bleue et blanche représente sans doute la quintessence de l’art chinois, qui s’épanouit sous la dynastie Ming (1368-1644) à Jingdezehen. Vasco de Gama avait ramené de ces porcelaines en Europe et toutes les cours s’étaient enthousiasmées pour leur beauté, leur raffinement et leur perfection.

Chaque pays avait alors cherché à reproduire ces merveilles (Meissen, Delft, Porto…) en les adaptant aux usages européens de la table. Ainsi, les potiers anglais, comme les potiers chinois et leurs imitateurs par la suite, produisirent leur porcelaine bleue et blanche, délicatement peinte au pinceau.

L’underglaze blue transfer printing

Dans les années 50, les manufactures de Worcester et de Caughley utilisent des techniques d’impression du décor bleu sur faïence, mais c’est à la fin des années 70 que Josiah Spode, avec deux anciens de Caughley, le graveur Thomas Lucas et l’imprimeur James Richard, met au point la technique parfaite et toujours utilisée, de l’impression du décor (bleu) par transfert sous la glaçure.

Cette technique permettra le développement de la gamme Blue Italian (1816) et du fameux Willow.

Une vidéo vous montre cette technique https://youtu.be/9P7sIvxtLho

Spode demonstration

Josiah Spode et le fine bone china

Le nom de Josiah Spode reste également associé à une autre innovation. Dans la généalogie qui conduit l’Europe vers la formule de la porcelaine chinoise, les Anglais se sont inspirés de la pâte tendre de Saint Cloud et de Chantilly. Mais la fragilité de la production les encouragea à faire évoluer la formule par l’adjonction de cendre d’os pour la renforcer.

La fabrication de cette porcelaine « mixte » est localisée au début dans la région de Londres, à Bow et à Chelsea, et se répand bientôt, gagnant vers Worcester, Derby et enfin le Staffordshire.

Ce que l’on doit à Josiah Spode est sans doute la mise au point la formule exacte qui deviendra par la suite le standard de la porcelaine anglaise en s’imposant dans toutes les manufactures. Une porcelaine dont la qualité sera bientôt reconnue dans le monde entier, grâce également aux talents de son successeur, Josiah Spode II.

Spode aujourd’hui

La manufacture que Josiah Spode a créée dans les années 1760-1770 a perduré jusqu’en 2009, date à laquelle la marque est rachetée (mais sans les ateliers de production) par le groupe Portmeirion, de Stoke-on-Trent. Depuis cette date, les modèles Spode sont toujours fabriqués à Stoke-on-trent, mais dans les ateliers Portmeirion.date à laquelle la marque est rachetée (mais sans les ateliers de production) par le groupe Portmeirion, de Stoke-on-Trent. Depuis cette date, les modèles Spode sont toujours fabriqués à Stoke-on-trent, mais dans les ateliers Portmeirion.

English Version

For more than two centuries, Spode's name has been associated with English porcelain. This is the story of Josiah Spode. By Lady Carlyle.

Stoke-on-Trent

Josiah was born in Stoke-on-Trent, Staffordshire, in 1733. More exactly in a small village that would later be merged with Stoke-on-Trent. A place that is nicknamed the "Six Towns" (Burslem, Tunstall, Hanley, Soke-on-Trent, Longton, Fenley) or "The Potteries" because of an important activity around ceramics since the Middle Ages.

We work hard and in miserable conditions, but the workforce is of high quality.

Orphaned at the age of 6, Josiah Spode is a poor kid who will learn to work with potters. His path will cross great names of the time and his hard work, as well as his quality requirement, will mark the history of English porcelain.

An apprenticeship among the great

The development of porcelain in England was only just beginning in the late 1940s, and potters and porcelain makers were essentially trying to perfect the various pasta formulas.

In 1749, at the age of 16, Josiah Spode was hired as an apprentice for one of the most famous potters of his day: Thomas Whieldon, whose home he stayed until 1754. During the years spent with this potter, Josiah will have the opportunity to work with Aaron Wood (Enoch Wood's father) and Josiah Wedgwood, before he becomes Whieldon's partner.

In 1767, Josiah managed to rent a small pottery, which he finalized the purchase in 1776, creating the manufacture Spode as it will work until 2008.

Blue and white porcelain

Blue and white porcelain probably represents the quintessence of Chinese art, which flourished in the Ming Dynasty (1368-1644) in Jingdezehen. Vasco de Gama had brought some of these porcelains back to Europe, and all the courts were enthusiastic about their beauty, their refinement and their perfection.

Each country then sought to reproduce these wonders (Meissen, Delft, Porto ...) by adapting them to the European uses of the table. Thus, the English potters, like the Chinese potters and their imitators thereafter, produced their blue and white porcelain, delicately painted with a brush.

The underglaze blue transfer printing

Blue Italian tea pot

In the 1950s, the Worcester and Caughley factories used blueprint printing techniques on faience, but it was in the late 1970s that Josiah Spode, along with two Caughley alumni, the engraver Thomas Lucas and the printer James Richard, develops the perfect technique and still used, the printing of the decor (blue) transfer under the glaze.

This technique will allow the development of the range Blue Italian (1816) and the famous Willow.

A video shows you this technique https://youtu.be/9P7sIvxtLho

Spode demonstration

Josiah Spode and the fine bone china

The name of Josiah Spode also remains associated with another innovation. In the genealogy that leads Europe to the formula of Chinese porcelain, the English were inspired by the soft paste of Saint Cloud and Chantilly. But the fragility of production encouraged them to change the formula by adding bone ash to strengthen it.

The manufacture of this "mixed" porcelain is initially located in the London area, at Bow and Chelsea, and is spreading soon, gaining to Worcester, Derby and finally Staffordshire.

What one owes to Josiah Spode is undoubtedly the development of the exact formula which will become the standard of the English porcelain by imposing itself in all the manufactures. A porcelain whose quality will soon be recognized worldwide, also thanks to the talents of his successor, Josiah Spode II.

Spode today

The manufacture that Josiah Spode created in the years 1760-1770 lasted until 2009, when the brand was bought (but without the production workshops) by the Portmeirion group, from Stoke-on-Trent. Since then, the Spode models are still manufactured in Stoke-on-Trent, but in the Portmeirion.date workshops where the brand is bought (but without the production workshops) by the Portmeirion group, from Stoke-on-Trent. Since then, Spode models are still made in Stoke-on-Trent, but in Portmeirion workshops.

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